Si au début du mois de juin j'imaginais que mon été serait chargé en terme d'équitation, la fermeture de mon club savoyard et une météo mitigée (entre trop fortes chaleurs et journées très pluvieuses) ont changé la donne. C'est ainsi que je n'ai eu que quatre cours en deux mois pendant lesquels :
- J'ai joué :
Avec un Quartz pas toujours motivé pour des relais par équipe (comprenant des slaloms à faire les yeux ouverts puis fermés et en imposant certaines contraintes pour le retour) ni pour un épervier.
Mais aussi avec un Lutin imperturbable : nous avons également à effectuer des relais pendant lesquels nous devons remplir un saut d'eau. Pour cela, il faut descendre et remonter à cheval en gardant notre gobelet le plus plein possible, évoluer à différentes allures, et même rajouter un petit saut, et mon cheval n'a pas bougé une oreille lorsque je lui renversait un peu trop d'eau dessus. Le tout se terminant bien évidemment par une grande bataille d'eau !
- J'ai sauté :
Et pour l'occasion, j'ai retrouvé Indra, que je n'avais pas montée à l'obstacle depuis bien longtemps. Je ne suis pas rassurée par ce choix de ma monitrice, j'ai vu bon nombre de cavaliers tomber de cette jument en saut, je n'ai donc pas confiance en nous en début de séance. Si la détente sur le plat se passe bien, je ne suis pas à l'aise pour aller sur une première croix au trot. Je suis rassurée par ce premier saut et beaucoup plus confiante par la suite. Nous enchaînons sur un vertical au galop où Indra montre sa tendance à couper les coins. J'essaie de l'amener correctement et ne pense pas à poser mes mains, je tire donc un peu trop sur sa bouche et veille donc à corriger ce défaut ainsi que la trajectoire par la suite. Nous attaquons alors la mise en selle à l'obstacle : les yeux fermés, avec une main, en chantant, avec un seul étrier... nous finissons même, si nous le souhaitons à cru. Je n'avais fait ça qu'une seule fois avec Népal, et j'ai osé y aller avec Indra. Je crois donc pouvoir dire que j'ai repris confiance en cette jument, un gros progrès pour moi.
- J'ai dressé :
J'ai commencé la séance avec Habarise, une vieille jument très dynamique que je n'avais jamais montée. J'ai du mal à contrôler son galop, je me crispe trop ce qui lui permet de prendre un peu le dessus au galop. La monitrice (qui remplaçait notre coach habituelle pendant ses vacances, ne connaissant que peu les chevaux et les cavaliers) se rend compte que cette jument ne me conviendra pas pour une séance de travail sur les transitions et me propose d'échanger pour Indra, que sa cavalière veut bien me laisser, ravie de retrouver une jument plus vive. Nous travaillons alors les transitions montantes et descendantes pour terminer par des départs au galop du pas. Si tout n'est pas parfait, je progresse au fil des passages pour obtenir quelques bonnes choses en fin de séance.
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